La psychogénéalogie

La psychogénéalogie est une pratique développée dans les années 1970 par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d'un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables.

Elle s'est fondée sur ses propres observations et aussi sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychologie, de la psychothérapie et de la systémique.

 

L’outil de base de la psychogénéalogie est le génosociogramme, c’est une représentation graphique de la famille sur 3 à 4 générations.

 

 Le génosociogramme va répertorier les prénoms, les noms, les dates de naissance, de mort, les cause de décès, les métiers et aussi les traits de caractère dominants, les avortements, les fausses couches, les maladies.

Cet arbre généalogique va mettre en lumière les filiations, les ruptures de liens, les répétitions transgénérationnelles de comportements, de dépendance ou les vulnérabilités. Il permet aussi de comprendre les sens des relations et des symptômes dont certains membres  de la famille souffrent.

A travers une analyse approfondie de chacun des membres de sa famille et sur plusieurs générations, le praticien en psychogéonéalogie va permettre à son client d´établir des résonances et des liens entre son vécu et son passé ancestral, de repérer ce qui a pu se transmettre d'une génération à l'autre et de s'en libérer.

 

Comment se déroule une séance de psychogénéalogie ?

Génosociogramme
Génosociogramme

Le plus souvent, la personne qui consulte arrive avec un questionnement précis, une difficulté qui le concerne dans son quotidien : difficulté à faire couple, difficultés sociales ou professionnelles récurrentes…

 

Les séances se déroulent dans la reconstitution de l'histoire familiale à partir du génosociogramme, en prenant en compte les informations (prénoms, noms, dates, évènements) que la personne apporte et en donnant du sens aux loyautés inconscientes en lien avec la problématique. 

 

Le génosociogramme se fait de mémoire, en échangeant avec le praticien et dans un premier temps sur quatre générations, c’est à dire jusqu’aux arrière-grands-parents du patient.

 

L’étude du génosociogramme sert à remonter dans l’histoire familiale, tisser des liens entre l’avant et l’aujourd’hui et ainsi mieux comprendre l’origine de la souffrance du patient.

Combien de temps dure la thérapie ?

Les séances sont régulières mais pas hebdomadaires (tous les quinze jours ou trois semaines) et durent généralement une heure trente. Environ 4 à 5 séances  permettent de faire le point sur la première problématique.